«  Laetare – La joie de l’Evangile » – 4e dimanche de Carême, Année B

 « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu ». (Jean 3, 14-21)

Le 4° dimanche de Carême – moment de la mi-carême – est aussi appelé Laetare, c’est-à-dire dimanche de la joie. Non pas une joie provoquée par des excitants externes, mais une joie qui rayonne de l’intérieur. Telle est la joie qu’éprouve celui ou celle qui accepte de se laisser regarder par le Christ en croix. Le Crucifié pose sur chacun de nous un regard sans complaisance, mais aussi sans jugement. Un regard d’amour inconditionnel, qui murmure : « Voilà qui tu es, par-delà tous tes masques. Sache que tel que tu es, Je t’aime ». Celui qui fuit ce regard « est déjà jugé », car il s’enfonce dans les ténèbres de ses propres mensonges et ne vit qu’au niveau des apparences. Au contraire, celui qui accueille le regard du Christ ne cherche plus d’excuses. Il désire la divine Lumière : « celui qui agit selon la Vérité, vient à la lumière ». Telle est l’expérience du salut. « Amazing grace » (grâce surprenante)  chante une vieil hymne écossais – en poursuivant : « j’étais perdu et maintenant, je suis trouvé ». D’où la « joie de l’Evangile » – comme l’appelle notre pape François.

Une réflexion sur « «  Laetare – La joie de l’Evangile » – 4e dimanche de Carême, Année B »

  1. merci père Eric, c’est exactement cela…. »par delà tous tes masques ». Devenir conscient des masques que je porte n’est pas très confortable en fait. En plus ils viennent souvent de loin, de bien plus loin que nous ne le pensons, ceci non pour refuser la responsabilisé de mes actes mais pour mieux les comprendre et les dépasser. J’aimerais lire le livre de Stéphane Allix « Lorsque j’étais quelqu’un d’autre » il explore une transmission qui n’a pas eu lieu , me semble-t-il : il rejoint cette historienne qui ayant rêvé de son grand-père sans savoir que c’était son grand-père explosé sous un pont à Dinant pendant la 1e guerre,a recherché et retrouvé ce qui s’était passé dans les documents de l’époque . Ceci m’a été rapporté lors d’une fête de commémoration

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