«  Jésus purifie » – 6e dimanche de l’Année, Année B

« Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » (Marc 1, 40-45)

A chaque époque ses maladies, dites « honteuses » : maladies qui frappent non seulement le corps, mais qui stigmatisent aussi la personne. Le sida, l’épilepsie, la maladie mentale,… A l’époque de Jésus, il s’agissait de la lèpre. Auprès du peuple juif, fort préoccupé de pureté rituelle, elle passait pour une impureté. Pour des raisons tant hygiéniques que religieuses, les lépreux étaient mis au ban de la société et ne pouvaient s’approcher des personnes saines. Le lépreux de ce passage d’évangile transgresse l’interdit en se jetant aux pieds du Christ. En le purifiant, Jésus pose bien plus qu’un acte guérisseur : Il rétablit cet homme dans sa dignité.

Le Christ vient nous guérir de toutes nos lèpres : sous Son regard, personne n’est impur. Et Il nous invite à en faire autant : Ce sans-grade, ce sans-papier, ce sans-abri,… c’est mon frère en humanité. En ce temps de Carnaval, enlevons nos masques de bien-pensants et regardons chaque homme – de cœur à cœur.

4 réflexions sur « «  Jésus purifie » – 6e dimanche de l’Année, Année B »

  1. Monseigneur,

    Il serait temps que vous vous taisiez.
    Vous ne représentez plus qu’une infime partie de la population. Le nombre de catholiques a diminué par vos discours « progressistes ». Les églises sont vides excepté plus quelques personnes âgées qui se raccrochent désespéramment à un passé, à une religion morte par votre faute.
    Ces églises se transformeront en mosquées par votre faute. Ces réfugiés les rempliront et vous disparaîtrez ou vous devrez fuir dans d’autres pays car votre religion sera bannie par ceux que vous avez accueilli. Vote copains (Gemme) vous accueillera quoique je pense que ce sera chacun pour soi.
    Vous ne serez pas reçu dans les pays des gens que vous avez accueilli.
    Votre religion est morte et votre vœux le plus cher est que cette civilisation disparaisse par rancœur. Pensez aux pauvres gens qu’ils ne veulent pas de cette immigration qui ne nous respecte pas.
    Votre discours bobo est dépassé.
    Quand vous dites « Je rejoins François Gemenne dans son premier argument: les immigrants ne sont pas qu’une charge financière pour une communauté nationale. A terme, ils enrichissent celle-ci. »

    Je suis outré . 40 ans d’immigration, quelle richesse cela a apporté? Ils n’ont rien apporté sinon le chaos et la régression culturelle. Matériellement, ils ne sont pas capable d’intégrer le milieu du travail car culture et mœurs différents de nous. Ils ne s’adapteront pas à notre façon de vivre.
    .Le peu parmi ces étrangers qui travaillent le font avec des salaires plus bas. C’est ça la réalité…
    Ce qui fait l’affaire des patrons. Jésus-Christ lui défendait les pauvres pas les patrons…
    Ils sont une charge financière car ils il n y a pas de travail pour tout le monde.
    Nous sommes en déclin économique et nous avons 2 à 3 millions de personnes sans travail. De plus des gens autochtones ne trouvent pas de travail.
    Comment vivent-ils ? Expliquez-moi!
    Préoccupez vous d’évangélisation que des étrangers…

    1. « Les églises sont vides » ? ça se discute. Perso, j’en connais qui sont bien remplies … Mais par ailleurs, j’ai une question : le christianisme a-t-il été créé pour « faire du chiffre » ou pour dispenser le message du Christ ? Et celui-ci n’a-t-il pas dit « j’étais un étranger et vous m’avez accueilli » ? Alors, qui est dans la ligne ou qui n’y est pas, vous savez ……….

  2. A Marc,
    Par quoi commencer ? Pourtant c’est à moi de répondre . Je dois sortir d’une certaine discrétion.
    Nous avons ici, dans notre jardin, deux maisonnettes à disposition ( eau chaude et cuisine par bouteilles de gaz et chauffage au bois ). A disposition des sans abris. Temps max de séjour : 2 ans. En 20 ans, ce furent le plus souvent souvent des étrangers que nous avons  » accueillis  » . Nous avons travaillé avec la Croix Rouge,  » Steunpunt mensen zonder papieren  » et quelques organismes privés. Nous avions aussi, parallèlement, des enfants en accueil.
    Nous pourrions écrire un livre, un gros livre sur ce que nous avons vécu et vivons encore un peu . ( très peu : l’ âge est là ) . Par discrétion,par respect pour ces personnes et leur souffrance, écrire un livre m’ est impossible.
    Par contre , je peux dire ( avec ceux qui nous ont aidés ) que je ne reconnais pas grand chose dans ce que vous dites.
    Sans doute, vos contacts avec des étrangers furent ils très négatifs, à voir ce que vous écrivez. Ce serait bien d’en parler avec des responsables d’organismes qui les aident. Pour mettre en garde, inciter à la prudence.
    Partageons nos expériences.
    Et vous avez tout à fait raison sur ce point : trop souvent les étrangers sont moins payés que les belges. Et en plus, ils ne sont pas toujours couverts socialement et ou doivent prendre plus de risques.
    C’est le travail en noir, cette plaie du capitalisme et de son impitoyable concurrence .
    Mais c ‘est à nous de faire quelque chose :  » couverture sociale pour tous  » .  » a travail égal, salaire égal » seraient de justes exigeances syndicales …… Soutenir le PTB dans ce domaine serait une option mais alors d’autres personnes très fragiles, sans défense seraient dramatiquement menacées ( par la banalisation et la généralisation de l’ avortement, de l’ euthanasie, de la GPA …..) .
    Non, le travail au noir des étrangers peut être combattu par voie démocratique. Il est quasi inexistant , en Norvège, par ex.( La Belgique fait un score élevé en matière de corruption ) .
    Enfin, et c’est sans doute le plus important pour moi : nous avons une religion qui nous demande de pratiquer la miséricorde. Chacun selon son  » talent  » ou ses possibilités matérielles ( 7 oeuvres de miséricorde corporelles, 7 oeuvres de miséricorde spirituelles ) . Accueillir l’ étranger est une oeuvre de miséricorde. Nous devons cependant être  » prudent comme les serpents et doux comme les colombes « .
    Et c’est l’ Eglise qui doit faire entendre la voix des personnes précaires, fragiles, isolées.
    Je vous demande d’entendre ce que j’ écris ici comme si j ‘ étais quelqu’un d’humble et de bienveillant envers tous. Comme beaucoup de chrétiens je dois m’ entraîner à l’ humilité et à la bienveillance, chaque jour. Et devrais encore plus le faire en carême.

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